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07/08/2014

CFV FNACA " La tradition du pays basque"

  

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ASCAIN 

CFV "ERROTA BERRIA

 

 

Semaine du 26 juillet au 2 août 2014

 

TRADITIONS DU PAYS BASQUE

 

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Une mosaïque variée et séduisante….

 

le club MED, n’a qu’à bien se tenir !

Album photographique «Tout vouloir, tout avoir "

  

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Sangria de bienvenue,  séance de lévitation basque, dégustation de produits régionaux, hymne basque d’ouverture repas dansant, chant…. la fatigue des 950 kilomètres de route d’hier, s’est miraculeusement estompée.

 

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Il semblerait qu’au pays basque, la maison est plus qu’un bien : c’est une mémoire, une histoire… comme celle d’ORTILLOPITZ, maison d’un flibustier-armateur du 17ème siècle, dont  un descendant  nous guide dans sa maison à remonter le temps. C’est avec un œil  de pirate qu’ il  nous conte les us et coutumes de ses ancêtres et comment c’est  scellé le destin de sa famille.

 En contre bas on aperçoit le pâturage des pottocks.

 

Pottocks que l’on approche par la découverte d’un milieu naturel :

Le GORRAMENDI espace semblant être préservé par le temps où la fougère  ( pour la litière) est récoltée de manière ancestrale.

 

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La journée se terminera par un loto, animé par  JACQUES dit :COIN/COIN, j’y reviendrai.

 

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ASCAIN

 

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Visite d’un atelier de fabrication de pelote basque  à 8 kilomètres du célèbre trinquet ou jaï-alaï de Saint-Jean de Luz,

Fabriquer une pelote basque n’est pas accessible à tout le monde.

 D’ailleurs des deux côtés des Pyrénées peu d’artisans en élaborent., le patron de Punpa, nous dit être le seul fabriquant officiel. (Il existe des fabrications «  au noir »).

Il fourni  les passionnés et les pro.

 Avant de commencer son explication et de décomposer la pelote, il la lance contre le sol de son atelier qui longe la Nivelle. La balle claque et rebondit avec la même force que le lancer. L’explication peut commencer. « Le latex a donné un son et un rebond particulier à la pelote. Arrivé au XIXème via Bilbao, son utilisation a été répandue dans tout le Pays basque ». Ce rebond, essentiel à  la pelote basque, va modifier la pratique. Le laxoa, le rebot et le pasaka, jeux au rebond se développent.

 

 CIBOURE

 

 Où les maisons à colombages ressemblent un peu à celles d’Alsace, avec PATRICK et CHRISTELLE de l’office de tourisme.

 

Visite pour VIP  FNACA

 

Nous avons commencé par une découverte de la criée aux poissons bleus, rarement autorisée suivi d’une projection privée dans la salle du conseil municipal sur les techniques de pèches des pécheurs du golf.

  • Visité la maison de Maurice RAVEL,
  • l’église  Saint Pierre de l’Océan,

puis nous avons été reçu à l’Office du tourisme pour une dégustation de gâteaux basques (confiture de cerises noires ou crème basque ) arrosée d’un cidre, bien apprécié car le soleil était revenu, plutôt chaud en cette fin d’après midi.

 

 

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Cité des corsaires CIBOURE et SAINT JEAN DE LUZ sont étroitement liés par la mer et leurs corsaires

 Nids de vipères !

C’est ainsi que les villes était surnommées dès le XVIIème siècle par les anglais qui craignaient les redoutables pêcheurs basques reconvertis en corsaires. En effet, leur réputation était grande et ces derniers étaient si doués que les prises étaient abondantes. Nombreux sont ces capitaines luziens qui embarquaient à bord de frégates, brigantins ou goélettes équipés de canons, et qui sillonnaient les mers pour « courir sus » aux bateaux ennemis.

Le corsaire Coursic

Un des plus célèbres est sans nul doute Johannès de Suhigaraychipi, dit Coursic. Ce corsaire bayonnais, d’un tempérament particulièrement fougueux, ramenait le plus souvent ses prises dans le port de Saint-Jean-de-Luz, plus facile d’accès à l’époque que celui de Bayonne, ensablé par l’Adour. Terreur des espagnols, des anglais et des hollandais, il captura à lui seul plus de cent navires. Même Louis XIV avait eu vent de ses prouesses. En effet, en 1691, une lettre du Duc de Grammont, adressée au roi, vantait les exploits de Coursic. Elle stipulait que « Sa Majesté pourrait aller de Saint-Jean-de-Luz à Ciboure sans se mouiller les pieds en empruntant les ponts des bateaux pris à l’ennemi. ».

 

Mais au fait, connaissez-vous vraiment la différence entre un corsaire et un pirate ?

 

Muni d’une lettre de marque du roi limitée dans le temps, le corsaire était habilité à s’emparer des bateaux ennemis. Le butin était partagé entre le roi, l’amirauté, l’armateur et le reste était réservé à l’équipage. En cas de capture, il était considéré comme prisonnier de guerre.

 

Le pirate, quant à lui, écumait les mers pour son propre compte et risquait la pendaison.

 

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Clocher de la Paroisse

 St PIERRE DE l’OCEAN

 

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ASCAIN

Corsaires, pirates basques, ils buvaient du cidre.

Nous allons faire de même  l'après midi et en soirée à la cidrerie TXOPINONDO, d’ ASCAIN, chai de production artisanale et restauration et même y diner sur place.

 

C’est DOMINIQUE  le patron qui nous accueille, conteur et remarquable joueur de gaïta  des Asturies (cornemuse basque)

 

Après un documentaire qui nous apprend que c’est les basques qui ont inventés le cidre. Selon lui connaitre la culture du sargano (vin de pomme) c’est entrer au cœur de son pays basque ( les normands du groupe n’avaient pas l’air d’être de cet avis)

 

 Essais pour l'ensemble du groupe  du TXOTX, geste rituel de la gastronomie basque, pratiqué dans ce chai.

 

REPAS Côte de bœuf pour tous et cidre à volonté .TCHOCHHHHH …..

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LEGAZPI

 

La journée de mercredi 30 juillet au Pays basque ESPAGNOL est le point d’orgue de cette semaine «  Traditions du Pays Basque » avec le matin à LEGAZPI dans la vallée du fer, ville qui fut la capitale pendant des siècles  du fer, car des gisements d’une grande qualité sont sur place.

 

Apprendre le passé par d’anciens outils et un musée riche d’éléments qui expliquent la complexité de la transformation du fer  au 14ème siècle

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  La Visite est complétée par une démonstration réelle

 

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Métier à l’époque terrible, les ouvriers ne vivaient pas vieux.

 

Ils portaient une grande robe de lin pour se protéger du feu et un chapeau en feutrine pour la protection des yeux ???

 

La photographie du forgeron devant la chapelle nous promet, un miracle si nous entrons à l’intérieur.

 

Il a eu lieu, nous sommes redescendus dans la forge où nous attendait un txakoli (petit vin blanc) accompagné de saucisses passées au feu de la première photo.

 

Merci à ces bénévoles de nous avoir fait vivre l’histoire, comme jamais racontée.

 

 

ONATI

 

A midi repas chez les franciscains du sanctuaire de l’Aubépine

 

 

 

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SANCTUAIRE de d’ARANTZAZU (Sanctuaire de l’Aubépine) à ONATI

 

Un laboratoire des arts impressionnant par son modernisme.

 

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JACQUES, notre guide nous dit «  Cela plait ou ne plait pas, mais ne laisse pas indifférent »

 

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La présentation de ce sanctuaire est une surprise.

  • Il donne des explications sur les 14 apôtres sur la façade.

  • Sur le site qui fait depuis des siècles preuve d’une grande ferveur religieuse

  • Sur la Vierge  qui apparait sur un buisson d’aubépine à un berger qui s’exclame « zu arantzan ? (vous sur l’aubépine ?) d’où le nom  attribué aujourd’hui  à la statue qui préside l’abside de l’église.

  • L’explication de ce CHRIST, dont on voit le visage comme si il l’avait dans le dos

  • Ce sanctuaire qui est la proie des flammes  à plusieurs reprises

Après le diner au fronton d’ASCAIN : Démonstration de diverses spécialités de la pelote Basque

 

 

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 ASCAIN

 

 Ce matin, Jean Michel  le Directeur du centre, nous fait visiter son village natal.

 

Nous commençons par une devinette :

 

Que nous montre-t-il sur cette photo ?

 

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ASCAIN, charmant village  au pied  de la RHUNE ( 905m).

Son pont de pierre romain emporté par une crue de la Nivelle et entièrement reconstruit à l’identique avec les fonds des habitants du village.

Nous traversons un quartier verdoyant qui appartenait à sa famille.

 

 

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Cimetière :

Stèles discoïdales  monuments funéraires particulièrement abondantes dans le cimetière d’ASCAIN que l'on peut trouver aussi dans le Maghreb, en Syrie, Suède, Italie, Espagne, Turquie, Russie]

 

Au Pays basque, elle s'appelle hilarri, de hil « mort » et arri « pierre ».

 

Le saviez-vous  ? ..........

 

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 La tombe de Jacques CHABAN-DELMAS Compagnon de la Libération au cimetière d’ASCAIN parmi les hilarris. Il était ami avec madame Paulette LANDAR  survivante d' ORADOUR sur GLANE qui tenait un hôtel à ASCAIN.

Eglise, maisons de tradition labourdine

Au centre du village, le fronton et le trinquet rappellent qu’ASCAIN a vu grandir de nombreux champions de pelote.

 

Pierre LOTI et plus étonnant CHURCHILL ont laissé des traces à ASCAIN.

A partir d’ASCAIN, de nombreuses balades sont possibles : à pied, à cheval et en voiture sans oublier le VTT.

 

 

 

 

 

Après midi la cité de FONTARRABIE Espagne

 Fontarrabie

 

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Fontarrabie est une commune du Guipuscoa dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne située à la frontière française sur la rive gauche de l'estuaire de la Bidassoa, en face d'Hendaye, avec Irun.

 

Le centre historique de Fontarrabie est tout simplement splendide

 

 Il est déclaré Conjunto Monumental (monument historique). Il correspond au périmètre de l'enceinte fortifiée historique de la ville. Aujourd'hui, il subsiste encore une partie importante des murailles et des remparts, comme les deux portes d'accès à la place forte. À l'intérieur de la vieille ville, les rues pavées forment un plan rectangulaire dans lequel se trouvent de beaux édifices avec balcons en fer forgé. Sur les hauteurs de la vieille ville, se trouve le château de Charles QUINT devenu l’hôtel Parador de Hondarribia sur  la Plaza de Armas et de l'église Santa Maria de la Asunción.

 

Notre guide JACQUES nous parle de cette ville comme si il y était né, avec des anecdotes historiques d’une grande clarté.

 

Sur beaucoup de maisons il nous montre de splendides armoiries100px-Escusón.gif

 

 Chaque famille ayant vécu plus de cent ans à FONTARRABIE a le droit d'avoir des armoiries. Nous explique pourquoi les toits se rejoignent presque au milieu des rues (l’Impôt est prélevé à partir des surfaces au sol) photo ci-dessous.

 

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Sur le retour à ASCAIN, balade dans un vignoble et  visite d’une bodega ( plutôt une cave d’avant garde) où nous dégusterons un txakoli, un vin blanc jeune et fruité servi avec des piments jaunes enrobés d’anchois baignant dans de l’huile d’olives. Le txakoli doit être bien aéré pour qu’il libére tous ses parfums  Les vignes que nous avons visitées étaient cultivées en treilles.

 

De FONTARRABIE à ASCAIN nous passons devant l’Ile aux faisans, sur la BIDASSOA devant le Monument qui commémore la signature du traité des Pyrénées

 

 

 

 L'Ile aux Faisans, petite île mais grande Histoire

 

 

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Entre France et Espagne, sur la Bidassoa, il est une île minuscule de 3000 m2, l’Île aux Faisans. 
C’est dans une barque au milieu de la Bidassoa que se fit en 1526, l’échange de François 1er, prisonnier de Charles Quint contre ses deux fils. 
En 1615, les ambassadeurs Français et Espagnols y firent l’échange des deux fiancés royaux, Elizabeth, fille du Roi de France Henri IV destinée à Philippe IV d’Espagne et la sœur de ce dernier, Anne d’Autriche, infante d’Espagne promise à Louis XIII de France, frère d’Elizabeth et fils d’Henri IV. 
C’est sur cette ile aussi, qu’en 1659, lors d’une conférence qui dura trois mois que fut négocié par le Cardinal Mazarin et Don Luis Menendez de Haro y Sotomayor, le mariage de Louis XIV avec la fille du Roi d’Espagne, Philippe IV et signé le traité de paix des Pyrénées. 
Les 5 et 6 juin 1660, Louis XIV et Philippe IV s’y rencontrèrent et confirmèrent le traité et la conclusion du mariage.
En 1861, un monument commémoratif de cette conférence y fut érigé. 
Depuis la signature du traité des Pyrénées, l’îlot est un condominium, placé sous l’autorité de la France et de l’Espagne, autorité changeant tous les 6 mois. 
Aujourd’hui, l’Île aux Faisans ne se visite plus mais elle peut être observée depuis la rive des Joncaux, sur le Chemin de la Baie. 

 

 

 

 C’est le dernier commentaire de notre guide qui nous quitte ce soir, humour, espièglerie, connaissance, avec lui l’histoire du pays basque est venue à notre rencontre.

 

Après le diner soirée chansons.

 

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Dernière journée  de découverte du pays basque

 

SAINT JEAN DE LUZ

 

Pour parcourir avec PATRICK les grandes dates de l'histoire luzienne : l'histoire de la pêche…

  • le développement des bains de mer...
  • son port …
  • sa baie…
  • son marché…  

beaucoup de monde en ce jour de marché particulièrement aux halles.

 

 

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  • son église…
  • le mariage de Louis XIV…

 

 Eglise du XIIe siècle dont il reste peu de chose du bâtiment primitif, les espagnols l’ayant incendié à plusieurs reprises.

 

Louis XIV et Marie-Thérèse infante d’Espagne s’y sont mariés le 9 juin  1660.

 

Le retable  en photo ci-dessous témoigne de l’argent qui a été dépensé pour ce mariage arrangé, clause du traité des Pyrénées (voir plus haut Ile aux faisans) qui met fin à la guerre de 30 ans , longue et meurtrière entre les deux royaumes.

 

Une sombre histoire de porte clôture notre visite (La porte par laquelle les époux sont passés n’existe plus, elle a été murée en 1669).

 

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Après midi consacré aux achats en Espagne, puis à la baignade à Socoa. 

 

Après un  bon repas de fin de séjour  avec la surprise d'une  omelette norvégienne flambée sur place,  un film en soirée.

 

Merci à l’équipe d’animation… Ne changez rien !

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MERCI DE VOTRE VISITE

 

 

08:00 Publié dans Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)