14/08/2016
ÇA C’EST PASSÉ EN 1916, IL Y A 100 ANS
ÇA C’EST PASSÉ EN 1916...
...IL Y A 100 ANS
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saisissant
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bouleversant
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stupéfiant
Vous découvrirez, ci-dessous, le nombre de victimes de cette ignominieuse boucherie
Le front occidental.
La bataille de Verdun.
1916 est d’abord l’année de bataille de Verdun.
« Verdun est le cœur de la France, disaient les Allemands, et la France est notre principale ennemie. »
Prendre Verdun est pour eux le moyen le plus sûr d’écraser la France et de lui imposer les conditions de la paix. Le 21 février 1916, un bombardement d’une violence inouïe est dirigé contre les positions françaises de première ligne rive droite de la Meuse
image : http://www.cosmovisions.com/geo.gif
Brabant, Hautmont, Herbebois, Ornes, Fresnes). Les soldats français, trop peu nombreux, opposent en vain une résistance désespérée. Ils doivent se replier le 24 sur leur seconde ligne (Talou, côte du Poivre, bois d’Haudromont), sous la protection des forts de Douaumont et de Vaux. Le bombardement redouble et l’ennemi continue d’avancer.
Mais le 21 au soir Castelnau arrive et prend les mesures nécessaires pour organiser la défense. Il confie le commandement au général Pétain. Le 26 un régiment brandebourgeois s’empare par surprise du fort de Douaumont. Il est repris le jour même par la division de fer de Nancy, qui ne peut s’y maintenir. Les Allemands y entrent le 2 mars. Cependant des renforts considérables arrivent de toutes parts, le ravitaillement en munitions et en vivres est assuré par le chemin de fer meusien, la ligne par Châlons-Sainte-Menehould étant détruite, et par des milliers de camions.
L’attaque allemande commençe quelques jours plus tard sur la rive gauche : bombardements et combats acharnés pour la possession de Béthincourt, Forges et Régneville, de la côte de l’Oie, de Cumières, du bois des Corbeaux et du bois d’Avocourt, surtout du Mort-Homme et de la cote 304. La lutte se poursuit sur les deux rives de la Meuse. En mai, Pétain fut remplacé par le général Nivelle.
La bataille, un instant ralentie, se déchaîne plus violente que jamais sur les deux rives de la Meuse : à l’ouest, 3 divisions allemandes lancées le 20 mai à l’assaut du Mort-Homme et de la cote 304 sont repoussées avec des pertes énormes, mais à l’est, le fort ruiné de Douaumont, enlevé aux Allemands le 22 par le général Mangin, est repris par les Bavarois ; le fort de Vaux, héroïquement défendu par le commandant Raynal, succombe le 7 juin. Cette perte et celle de l’ouvrage de Damloup découvrent l’avant-dernière ligne de résistance des Français (Thiaumont, Froideterre, Fleury, Souville), que les Allemands s’apprêtaient à forcer.
La situation est critique. Les 22 et 23 juin, après un effroyable bombardement, 5 divisions d’élite, des Stosstruppen se ruent contre les positions françaises, prennent Thlaumont et Fleury, mais sont écrasées à Froideterre et à Souville. Au final, les combats de juillet, d’août et de septembre, acharnés surtout dans la région Thlaumont-Fleury, ne procureront aucun avantage aux Allemands.
Le 21 octobre, Nivelle engage sur la rive gauche de la Meuse une vigoureuse contre-offensive, remporte le 24, en présence de Joffre et de Pétain, une première victoire qui rend Damloup au Français, ainsi que le fort de Douaumont, réoccupe le 2 novembre le fort de Vaux abandonné par ses défenseurs, et, dans la « splendide journée » du 15 décembre (bataille de Louvemont-Bezonvaux), reporte le front sur l’emplacement qu’il occupait le 23 février 1916. L'« enfer de Verdun », aura fait un million de morts supplémentaires.
La bataille de la Somme.
Si les Allemands sont bloqués à Verdun, les Alliés (Britanniques et Français) ne réussissent pas beaucoup mieux du côté de la Somme. L’offensive franco-anglaise sur la Somme avait été décidée pour le printemps. Les événements de Verdun, la nécessité d’une préparation minutieuse, au dernier moment la mort tragique de Kitchener, remplacé comme ministre de la guerre par Lloyd George, l’ont faite ajourner jusqu’au début de l’été. Le 24 juin les Alliés lancent une attaque au cours de laquelle, pour la première fois des chars sont employés. Les combats se prolongent jusqu’au 26 novembre. Les Anglo-Français n’emporteront que 180 km² de terrain, mais à quel prix !
La bataille de la Somme a coûté 620 000 vies du côté allié et 450.000 du côté allemand.
Et en un jour seulement, le 1er juillet, l’armée britannique a perdu ainsi 60 000 hommes (cela équivaut à un mort par seconde pendant 17 heures d’affilée).
La bataille de la Somme se déroule pendant la première guerre mondiale, de jullet à novembre 1916 . Elle oppose les armées britanniques et françaises à l’armée allemande.
A découvrir sur historyweb.fr
1916 - Remaniement des états-majors
De part et d’autre, les gouvernements mécontents des résultats de leurs armées remanient les états-majors : Hindenburg, toujours secondé par Ludendorff, remplace Falkenhayn (29 août), Nivelle devient commandant des Armées du Nord-est,
succédant ainsi à Joffre, débarqué en douceur avec le titre honorifique de chef des Armées françaises (3 novembre).
Sur les autres fronts
Les Alliés enregistrent quelques succès sur les autres fronts. Les Russes, commandés par Broussilov reprennent la Galicie et la Bukovine (4 juin-15 août). Ils progressent également en Iran et en Arménie. En Italie, l’armée de Cadorna parvient, le 9 août, à prendre Gorizia, après avoir réussi à stopper une offensive autrichienne à Asiago.
Il y a aussi des échecs. Les troupes de l’Entente perdent le contrôle des Détroits après que les Turcs, dès le 9 janvier, les aient chassées de Gallipoli. Les Turcs chassent aussi très vite les Russes de l’Arménie turque.
Une bataille navale oppose Britanniques et allemands au large des côtes du Jutland, le 31 mai 1916. Les pertes des Britanniques sont supérieures à celles des Allemands, mais ces derniers se trouvent suffisamment éprouvés pour se retirer dans leurs ports, permettant ainsi l’établissement d’un blocus par les Alliés, qui va peu à peu asphyxier l’économie allemande.
Ajoutons qu’un nouveau pays participe au conflit en 1916, avec la Roumanie qui, le 27 août, entre en guerre contre l’Autriche-Hongrie. Une initiative vite sanctionnée par les Allemands et les Bulgares qui prennent Bucarest le 6 décembre et occupent ensuite la plus grande partie du pays, mettant ainsi la main sur ses installations pétrolières.
Le terrible bilan de l'année 1916
L’ENFER DE VERDUN
300 jours et nuits de combats
Verdun s'est éternisé pendant presque une année. C'est la plus longue bataille de la Grande guerre. L'offensive initiée par les Allemands devait leur permettre de porter un coup décisif à l'ennemi. Avant qu'il ne s'agisse, selon les mots du général Erich von Falkenhayn, de "saigner à blanc l'armée française". Une stratégie difficilement compréhensible pour ses soldats qui auront finalement autant souffert que les poilus.
> 300.000 tués ou disparus
Le chiffre de 700.000 victimes est souvent avancé et confondu avec le nombre de morts. Il s'agit en réalité du nombre total de victimes de guerre, qui prend aussi en compte les blessés.
En réalité, la bataille a fait 163.000 morts ou disparus du côté français et 143.000 du côté allemand. Un peu moins que la population niçoise aujourd'hui.
Morts ou disparus auxquels il faut ajouter 215.000 blessés français et 196.000 allemands.
> 2 millions de combattants
"Dans l'inconscient français, toutes les familles ont quelqu'un qui a fait Verdun. Même si c'était ailleurs. Même si c'était dans la Somme, sur le front d'Orient, où il y avait aussi une guerre de tranchées.
Ils ont fait Verdun", a expliqué Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
De fait, les trois quarts de l'armée française, par la stratégie dite du tourniquet mise en place par Pétain, 1,5 million d'hommes (jusqu'à 2,5 millions selon les sources) ont mis à un moment ou un autre, côté français, les pieds dans ce sanglant bourbier.
Deux millions de personnes, c'est un peu moins que la population de Paris intra-muros.
Rappel : A la bataille de la Somme.
620 000 vies du côté allié et 450.000 du côté allemand.
Et en un jour seulement, le 1er juillet, l’armée britannique a perdu ainsi 60 000 hommes (cela équivaut à un mort par seconde pendant 17 heures d’affilée).
Il faut être menteur comme Aristide Briand pour oser prétendre devant la chambre le 13 décembre, que l’année qui vient de s’écouler n’a pas été aussi mauvaise pour les Alliés.
Bizarrement du coté allemand on dit exactement le contraire.
C'est raté !
Pourtant, d'un côté comme de l'autre, tout le monde croit à la victoire.
En est-on bien sûr ?
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ÇA CE PASSE EN 2016, jusqu’en 2018
Mémoire Vivante de la Grande Guerre1914-2014
Association de reconstitution historique et société à but non lucratif (loi de 1901) regroupant des personnes motivées par la commémoration du centenaire de la 1ère guerre mondiale de 1914 à 1918, a participé aux commémorations de ces deux batailles, pour conserver et perpétuer le souvenir des victimes de cette guerre.
Nous sommes fiers d’avoir comme président Denis JUANOLA, qui a organisé et réussi ce pari fou : le rassemblement d’un millier de « reconstitueurs » à VERDUN pour le centenaire de la Grande Guerre.
Respects.
Merci DENIS, rendre hommage à toutes les victimes de ce massacre collectif, par la transmission de l'HISTOIRE grâce à la reconstitution HISTORIQUE, est certainement le plus beau cadeau que tu puisses faire à la postérité,
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Ci-dessous des images qui n’ont pas besoin de parole ni de légende.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir le reportage photographique
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22:28 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Quel est le qualificatif d'un homme politique qui oser prétendre devant la chambre le 13 décembre 1916 que l’année qui vient de s’écouler n’a pas été aussi mauvaise pour les Alliés ?
Merci d'y répondre.
Écrit par : DE SIMONE | 16/08/2016
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